Bien que la loi thaïlandaise sur la protection des données personnelles soit en vigueur depuis mai 2020, l’inquiétude des gens concernant la sécurité de leurs informations sensibles en ligne a atteint de nouveaux sommets à la suite du récent scandale 9Near.
Un hacker se faisant appeler « 9Near » a annoncé mi-mars sur BreachForums, une plateforme de piratage du dark web, qu’il était en possession des données personnelles de 55 millions de Thaïlandais.
Utilisant un symbole ressemblant au logo du Move Forward Party, il a prétendu avoir des noms, des numéros d’identification de citoyens, des dates de naissance, des adresses et des numéros de téléphone. 9Near se traduit par « Kao Klai », qui ressemble au nom de Move Forward en thaï.
Après que l’affirmation du pirate informatique n’ait pas attiré beaucoup d’attention, fin mars, il a commencé à envoyer des SMS à des personnes bien connues pour prouver qu’il avait réellement leurs informations personnelles. Il a également publié ce qu’il prétendait être un échantillon des données personnelles piratées des Thaïlandais sur le site Web https://9near.org/.
Le pirate informatique a menacé de divulguer toutes les données et de nommer les agences responsables à moins qu’elles ne le contactent avant le 5 avril. « Presque des élections, décidez judicieusement. Nous ne plaisantons pas », lit-on dans la déclaration, suggérant qu’il y avait un élément politique dans le chantage.
La menace a finalement incité le ministre de l’Économie et de la Société numériques (DES), Chaiwut Thanakamanusorn, à convoquer une conférence de presse le 31 mars afin d’apaiser les inquiétudes du public. Il a également promis que les autorités bloqueraient l’accès aux sites Web qui divulguaient les informations personnelles impliquées dans l’affaire et prendraient des mesures sévères contre les responsables.
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Comment le scandale s’est déroulé
Le 2 avril, 9Near a semblé revenir sur sa menace. Une annonce publiée sur son site Web a déclaré qu’il en avait assez de la politique sale et qu’il ne voulait blesser personne.
« Parce que leur…